Où le décompte va-t-il s’arrêter ? De 50 millions d’utilisateurs touchés à l’origine selon le New York Times, on passe désormais à 87 millions d’après Mike Schroepfer, directeur de la technologie de Facebook. Ce sont donc 37 millions de plus qui auraient vu leur données siphonnées par Cambridge Analytica.
Pour la première fois, le réseau social donne même une estimation de la répartition des utilisateurs concernés. Avec plus de 70 millions, les Etats-Unis serait le pays le plus touché : il regroupe 81,6 % des potentielles victimes. Suivraient les Philippines, l’Indonésie et le Royaume-Uni avec entre 1,4 et 1,2 % du total. On notera que la France ne ferait pas partie de ce top 10 : d’après le Figaro, seules 76 personnes auraient partagé des données via l’application incriminée avec un impact sur un total de 211 667 personnes.
Des mesures prises dès la semaine prochaine
Dans une conférence téléphonique à la laquelle 01net.com a participé mercredi 4 avril au soir, Mark Zuckerberg a reconnu que le réseau social aurait pu mieux faire pour informer ses utilisateurs.
Pour pallier ses faiblesses dans la gestion des données personnelles de ses utilisateurs, Facebook va mettre en place un grand nombre de limitations et de mesures. Dès le lundi 9 avril, sera par exemple mise en avant la rubrique permettant de savoir quelles applications accèdent à vos données, actuellement bien cachée au fin fond des menus.
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